Pour un emprunt, l’amortissement est le capital qui est remboursé à chaque échéance. Par extension, on parle de période d’amortissement (par exemple après une période de différé) quand le capital du crédit commence réellement à être remboursé.
Sur un crédit à amortissement constant, la même somme de capital est remboursée à chaque échéance. Le montant des échéances (capital + intérêts) diminue donc avec le temps. Au contraire, si le montant de l’échéance est fixe, il s’agit d’un crédit à échéances constantes.
Sur un crédit à échéances constantes (ou en période de différé) : quand les intérêts calculés sont supérieurs au montant de l’échéance. Dans cette situation, aucun capital n’est remboursé. Au contraire, la différence entre le montant des intérêts et le montant de l’échéance s’ajoute au capital restant dû.
Crédit in fine ou amortissement in fine. Crédit dont le remboursement du capital est effectué seulement sur la dernière échéance.
Elle a pour but de garantir le prêteur en cas de décès, invalidité de l’emprunteur. L’assurance emprunteur encore dénommée « assurance-crédit » est une assurance dont la banque qui a octroyé le prêt est bénéficiaire en particulier en cas de décès ou invalidité de l’emprunteur. Les garanties « décès » et « invalidité totale » sont pratiquement toujours exigées par les banques pour un crédit immobilier. La garantie « invalidité partielle temporaire » est fortement recommandée si le prêt a pour objet l’acquisition de la résidence principale. L’option « garantie chômage » est optionnelle, certains contrats prévoient un remboursement total des échéances alors que de nombreux contrats sont progressifs pour tenir compte de la dégressivité des ASSEDIC.
Evolution maximum à la hausse du taux d’intérêts applicable à un crédit si le contrat le prévoit. Ce plafonnement de l’évolution du taux d’intérêt est soit fixé à une valeur donnée (exemple 5,20%), soit déterminé par une formule du type « taux de référence ou indice + partie fixe » [exemple taux de départ + 2%]. Les conditions de ce plafonnement (indice, niveau, durée et modalités) sont définies par le contrat et peuvent inclure également un taux plancher limitant la variation du taux à la baisse. La combinaison d’un taux plancher et d’un taux plafond donne un tunnel d’évolution du taux.
Montant du crédit consenti par le prêteur. Le capital peut être versé en une ou plusieurs fois.
Montant du capital restant à rembourser par l’emprunteur à une date donnée. Il sert de base au calcul des intérêts de l’échéance à venir. Dans un contrat à taux variable, le prêteur est tenu, une fois par an, de porter à la connaissance de l’emprunteur le montant du capital restant à rembourser.
(cf Garantie du prêt immobilier) La caution est la personne physique ou morale qui s’engage à garantir le paiement d’un crédit immobilier en cas de défaillance de l’emprunteur.
Elles comprennent les échéances de remboursement de prêts, les primes d’assurance obligatoirement liées, les loyers et les pensions versés.
Crédit généralement in fine, accordé dans l’attente d’une rentrée certaine d’argent, notamment lors de la vente d’un bien immobilier. La banque est libre de demander le paiement d’intérêts pendant la durée du crédit.
Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse aucun capital. Il ne paie que les intérêts du prêt. Les cotisations d’assurances sont généralement perçues même pendant la période de différé d’amortissement.
Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse ni capital ni intérêts. Ces intérêts seront ajoutés au capital restant dû. Seules les cotisations d’assurances sont généralement perçues pendant la période de différé total.
C’est le revenu minimum mensuel qui doit rester par adulte ou par couple avec ou sans enfants après règlement de la mensualité du prêt. Le reste à vivre permet de faire face aux charges diverses mensuelles hors mensualité de crédit.
Durée pendant laquelle le crédit est remboursé en capital. Cette durée peut être différente de la durée du crédit si celui-ci comprend une période de différé
Nom de l’opération financière consistant à rembourser périodiquement le crédit. Elle est caractérisée par sa date et sa périodicité.
En cas de défaillance de paiement des mensualités du prêt immobilier, cette garantie protège la banque qui se fait rembourser le capital restant dû. Plusieurs natures de garanties existent : caution, hypothèque, privilège de prêteur de deniers (PPD), nantissement, … Une expertise du bien peut être demandée par le prêteur.
(cf Garantie du prêt immobilier) L’hypothèque est une garantie de paiement d’une dette, prise sur un bien immobilier. Elle peut être prise quel que soit le bien.
On parle d’intérêts intercalaires par opposition aux intérêts d’une échéance régulière, dans deux situations :
- sur un crédit avec déblocage progressif des fonds. Pendant la période de déblocage, les échéances ne comportent que des intérêts intercalaires calculés au taux du crédit sur les fonds déjà débloqués.
- lorsque la période entre le déblocage complet des fonds et la première échéance du crédit ne correspond pas à la périodicité des échéances de ce crédit (autrement dit, sur un crédit à échéance mensuelle, lorsque la première échéance n’est pas exactement un mois après le déblocage complet des fonds). La première échéance comporte alors des intérêts intercalaires.
Indemnités versées à la banque, lorsque le crédit est remboursé par l’emprunteur avant la date prévue sur le tableau d’amortissement, et correspondant, au maximum, à 6 mois d’intérêts dus avec un plafond de 3% du capital restant dû en matière de crédit immobilier, et 1% en matière de crédit à la consommation.
(cf Garantie du prêt immobilier) Contrat par lequel un débiteur donne en dépôt un bien mobilier à son créancier pour garantir sa dette (parts de société, portefeuille de titre ou d’assurance vie par exemple).
Le principal est la partie du capital prêté qui est remboursé dans une échéance.
(cf Garantie du prêt immobilier) Le PPD est une garantie de paiement d’une dette, prise sur un bien immobilier. Cette garantie protégeant le prêteur, moins couteuse pour le débiteur que l’hypothèque, ne peut s’appliquer pour les ventes sur plan (Vente en l’Etat Futur d’Achèvement) ou pour la construction de maison individuelle.
La quotité est le taux de prise en charge choisi par l’assuré lors de l’adhésion. Exemple 1 : 2 co-emprunteurs choisissent une quotité à 50% ; si l’un des deux décède, l’assureur prendra en charge 50% du capital restant dû. L’autre devra rembourser les 50% restants. Si les co-emprunteurs choisissent chacun une quotité de 100%, en cas de décès de l’un des d’entre eux, l’assureur rembourse 100% du capital restant.
Possibilité pour le client de rembourser partiellement ou totalement un crédit avant la fin prévue du contrat. Cette possibilité peut donner lieu à la perception par la banque d’indemnités de remboursement anticipé (I.R.A).
Ils regroupent les revenus salariés ou assimilés, les pensions perçues, les allocations ou revenus sociaux, les revenus locatifs et financiers.
Tableau indiquant le montant dû par l’emprunteur à chaque échéance du crédit en détaillant la répartition du remboursement entre : le capital, les intérêts, la prime relative aux assurances (lorsque celles-ci sont obligatoires) et le capital restant dû après chaque échéance.
Taux bénéficiant d’un mécanisme de plafonnement d’évolution (voir cap de taux).
Technique de calcul selon un modèle actuariel, utilisée pour transformer le taux annuel en un taux périodique.
Taux (annuel) englobant les intérêts et l’ensemble des frais liés à l’octroi d’un crédit (frais de dossier, frais d’assurance, de garantie, d’hypothèque…). Il permet de mesurer le coût total du crédit. Il ne doit jamais dépasser le seuil de l’usure ou taux d’usure, fixé par la loi et révisé et publié tous les trimestres par la Banque de France.
Il s’agit du rapport des charges financières sur les revenus globaux.
Technique qui consiste à diviser le taux annuel par le nombre d’échéances dans l’année pour obtenir le taux périodique.
Taux utilisé sur le capital restant dû pour calculer les intérêts d’une échéance. Le taux périodique dépend de la périodicité du crédit : mensuelle, trimestrielle, annuelle…
Pourcentage permettant de calculer la rémunération annuelle de la banque sur une somme d’argent prêtée à l’emprunteur.
Le taux d’intérêt nominal est le taux d’intérêt défini lors d’un emprunt ; ce taux est inscrit dans le contrat qui lie les deux opérateurs, il peut être soit constant dans le temps, soit variable (par exemple, sa définition mathématique peut inclure le niveau d’un taux directeur). Il ne tient compte d’aucun frais annexe (frais de dossier, frais de garantie…). Par convention, un taux d’intérêt nominal est annuel.
Taux qui peut évoluer à la hausse comme à la baisse sur la durée du prêt selon les modalités prévues dans le contrat de prêt. L’évolution du taux dépend de la variation d’un ou plusieurs indices et elle peut être mensuelle, trimestrielle, annuelle ou pluriannuelle. Le prêt à taux variable peut comprendre une période à taux fixe et des limites de variation
Il s’agit d’un contrat qui vise l’acquisition d’un bien immobilier avant la fin de sa construction. Par cet acte, le promoteur s’engage à livrer le bien à l’acquéreur une fois la construction achevée. A la signature du contrat de VEFA, le bénéficiaire acquiert tout d’abord le droit de propriété sur le sol. Il devient ensuite propriétaire du bâtiment au fur et à mesure que les travaux de constructions avancent.